lundi 17 décembre 2007

L'Or Vert

(En cours d'élaboration )

Les plantes médicinales :
La connaissance des plantes médicinales nous vient de l’observation de la nature. En effet les animaux s’en servent couramment pour se soigner.
Egypte :
Dès 800 av. JC, dans l'odyssée, HOMERE vantait la richesse en plantes médicales de l'Egypte ; certaines entraient dans la composition de remèdes salutaires, d'autres au contraire, étaient utilisées comme poisons :
Une des conséquences les plus spectaculaires de la révélation du papyrus Ebers fut de donner une idée de la variété de la pharmacopée égyptienne ; ce papyrus indiquait à lui seul, la composition de 900 remèdes.
Certains collyres ayant laissé des traces dans les flacons, on a pu les analyser. Tous les règnes étaient utilisés:
Dans le règne minéral nous trouvons le sulfate de cuivre, l'oxyde de cuivre et de fer, les sels de plomb, le sel marin, la poudre de lapislazuli, l'antimoine, le chrysocole , le sulfure d'arsenic.
Les substances du règne animal sont surtout des excipients, graisse de porc ou d'oie, miel, lait ; mais aussi le foie, la bile, la cervelle et le sang d'animaux divers, ainsi que des excréments et de l'urine.
Mais la plupart des collyres sont à base de végétaux. On peut citer le safran, la rose, la myrrhe, la gomme d'acacia, le sycomore, l'aloès, le mélilot, la farine de coloquinte , les feuilles de ricin, le lotus, l'extrait de lys, l'écaille d'ébène, le suc de pavot, l'huile de baumier, la résine et l'encens, etc...
Voici d'après le papyrus Ebers N° 339 une manière de les administrer :
"Ingrédients à mettre dans de l'eau; leur faire passer la nuit à la rosée, les filtrer; puis les appliquer en compresses sur l'oeil pendant quatre jours. Autre manière de s'en servir: tu l'instilleras (ce collyre) au moyen d'une plume de vautour".
Hippocrate :

C’est Hippocrate qui différencie usage interne et usage externe et qui définit la notion de dose qui permet de distinguer la drogue du poison.

Plus tard, un disciple d’Hippocrate, Dioscoride, médecin grec (dit Pédanius) fut considéré comme le père spirituel de la pharmacognosie (étude des médicaments d'origine animale ou végétale), il inventorie 520 espèces de plantes dans la Matière Médicale (De Materia Medica), donnant synonymes, origine, mode de récolte, préparation et application médicale de chaque plante.
Ce traité fit autorité en Europe jusqu'au Moyen Age. Pline l'Ancien, naturaliste et écrivain latin, cristallisa une idée, dont on devrait retrouver l'origine en Grèce antique mais qui devait exister dans d’autres cultures, que Paracelse, base de la connaissance de la pharmacopée, énoncera sous la théorie des Signatures. (Paracelce répartissait les plantes médicinales selon 7 groupes en rapport avec les 7 planètes en relation avec les 7 couleurs de l’arc-en-ciel).

Jean-Marie Pelt dit qu’il reste la «Bible» de la thérapeutique et qui servit pendant plus de quinze siècles à tous ceux qui se sont intéressés aux sciences pharmaceutiques. Cet ouvrage, en cinq tomes, donna son nom à l’enseignement dispensé dans les facultés de Pharmacie sous le vocable de matière médicale devenu depuis quelques années pharmacognosie, c’est-à-dire connaissance des drogues.

Il y a eu la chute de l’Empire Romain avec la perte de connaissance et l’instruction des Arabes.

Les monastères ;
Dès le 5 e siècle chaque monastère possédait son hortulus composé d’au moins seize simples
estimées nécessaires à la thérapeutique. On y trouve le lys, la rue, la tanaisie, la sarriette, la sauge,

la rose, le fenouil, la menthe….

La Renaissance :

A partir du XVIe siècle, de même que toutes les autres branches de la science, devint l'objet de travaux assidus. La découverte de l'Amérique a sans doute aussi été déterminante pour ce qui concerne la botanique. Des missionnaires, des médecins, des voyageurs tels que Lopez de Gomara, F. Hernandez, Fernandez de Oviedo, Martin del Barco, Jérôme Benzoni, André Thevet, ont, les premiers, initiés aux richesses botaniques du Nouveau monde, et leurs ouvrages ont inauguré, pour la botanique, non pas l'ère de la renaissance comme on l'a dit, cette science n'ayant jamais été jusque-là bien cultivée, mais simplement une ère de progrès sans précédent.
L'une des plus importantes manifestations de ce développement fut la création de Jardins botaniques. C'est en Italie d'abord, à Padoue en 1525, à Pise en 1544 ; puis en Hollande, à Leyde en 1577, enfin en France à Montpellier en 1597 et à Paris en 1598, que furent successivement installées les premières collections de plantes vivantes.
En 1635, Louis XIII crée à Paris le célèbre Jardin royal des plantes
médicinales riche de plus de 2300 espèces végétales.

C’est au XVIIIe s. que les plantes acquièrent leur identité telles qu’on les connaît aujourd’hui, à savoir un double nom latin indiquant le genre et l’espèce.

XIXes. C’est la chimie et la découverte des principes actifs. La pharmacie moderne offre le concept et la réalisation de la molécule pure.

Epidémie, c’est l’impuissance face aux maladies, variole, rage, tuberculose, et il n’exista pas de vaccin.

Pasteur découvre le germe de la rage.

Les aspirine Bayer font leur entrée qui est à base d’écorce de saule.
1897 : acétyl acide produit par l’aspirine de felix Offman.
La chimie moléculaire préserve le saule car l’aspirine était très consommée et la source se tarit.

Les herboristes disparaissent et c’est ainsi que la chimie prend le relai.

C’est la médecine standardisée, mise à l’écart de la prise en charge individuelle, de masse. Les industrie pharmaceutiques deviennent de véritable mastodontes de l’économie : roches, Aventis, Novartis

Malgré les efforts de la chimie moléculaires les maladies infectieuse reviennent.

Les antibiotiques et les vaccins ne sont plus au rendez-vous de ce renouveau morbide., c’est l’impasse scientifique et technologique.

Par contre le monde végétal produit des molécules en quantités, et de toutes sortes. Du coup l’industrie se retourne vers le monde végétal car la nature sait synthétiser les molécules afin de se défendre.

Halopathie et phytothérapie.

Pierre Fabre est un centre de recherche sur les substances naturelle.

Cette richesse de molécule et ensuite testée molécule par molécule sur des cibles tests, cellules malades par ex.

Chromatographie, et quantité de molécule.

Cette nouvelle industrie pharmaceutique investie beaucoup d’argent pour finalement peu de consommateurs.
Si la France est un pays riche, elle sélectionne (holistique) les thérapeutiques et tout le monde ne profitera pas du top médical. La France évite le gaspillage. Les pays riches vont vers l’asphyxie.

Au Tibet, la santé passe par un régime alimentaire et une vie harmonieuse.
3000 plantes y poussent, pharmacopée complexe vieille de plusieurs générations.
Voir la prise ne charge de l’autisme et de certaines psychoses.

Médecine chinoise est en lien avec le corps et l’esprit, la maladie est une imperfection de cette harmonie. C’est la pharmacopée la plus riche du monde, sans toxicité, et cela avec le minéral, animale et végétale.
Plusieurs milliers de plantes avec des combinaisons infinies mais c’est assez coûteux financièrement.

En occident, il y a foison de médicaments inutiles, sélection vers des médicaments efficaces et moins toxiques.
Revenir à l’essentiel pour éviter les gaspillages.

L’or vert n’est aujourd’hui pas remboursée car la plantes synthétisent plusieurs molécules, elles ne peuvent être testée toutes de plus elles agissent entre elles à contrario des médicaments où il s’agit d’une seule molécule pour un récepteur par ex.

De nouvelles molécules qui peuvent sauver la médecine qui est, dorénavant à base de plantes médicinales et de l’alimentation.
L’industrie pharmaceutique a du souci à se faire face aux compléments alimentaires et aux plantes médicinales.

C’est un nouvel avenir pour les plantes médicinales avec un label en vue au niveau européen, un statut spécifique; c’est un nouvel avenir pour les plantes médicinales.

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